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EfsKTj. – S'ils vous aiment, que croyez-vous qu'ils préféreront que voussoyez un enseignant malheureux ou un photographe épanoui ?– Vu comme ça ...– C'est comme ça qu'il faut le voir si on aime les gens seulementquand ils se comportent conformément à nos idéaux, ce n'est pas del'amour. .. C'est pour cela que je crois que vous n'avez rien à craindrede la part de ceux qui vous aiment. Même au sein d'une familleaimante, chacun doit vivre sa vie. C'est bien de prendre enconsidération les effets de ce que l'on fait sur les autres afin de nepas leur nuire, en revanche, on ne peut pas toujours tenir compte deleurs souhaits, et encore moins de la façon dont ils vont apprécier vosactions. Chacun est responsable de sa propre appréciation. Vousn'êtes pas responsable des opinions d' avait sans doute raison, mais quelque chose continuait de megêner.– En fait, je me demande dans quelle mesure ma famille ne m'a pascontaminé» même si ce projet m'enthousiasme, je ne suis pascomplètement à l'aise avec le fait de quitter le camp des scientifiquespour rejoindre celui des artistes !– Je pense qu'il est inopportun de raisonner en termes de camps, etplus encore en termes d'appartenance à un camp. Il ne s'agit paspour vous de quitter un camp pour en rejoindre un autre, mais justede réaliser un projet qui vous tient à demeurai pensif, certes assez touché par ses paroles, mais je croisqu'il sentit que je restais quand même un peu bloqué par la situation.– Venez avec moi, dit-il en se levant lentement. À la façon dont ilbougea, je pris conscience, pour la première fois, de son grand âge, une impression qui disparaissait quand il s'exprimait, tant il maniait leverbe avec précision et me levai à mon tour et le suivis. Il contourna les différents édificesqui constituaient le campan, puis emprunta un sentier qui serpentaitdans la végétation, une végétation tellement dense que l'on nepouvait distinguer les contours du jardin. Nous marchâmes plusieursminutes en silence, l'un derrière l'autre, puis le chemin s'élargit et jem'avançai à sa hauteur. De minuscules parcelles étaient cultivées çà et là , soigneusement entretenues probablement des plantesmédicinales, certaines offrant de microscopiques fleurs jaunes oubleues. Après avoir traversé un taillis de bambous géants et touffus à la senteur verte, nous plongeant dans la pénombre et nousenveloppant d'une humidité moite, le sentier déboucha brutalementsur une corniche surplombant vertigineusement la vallée. Je savaisque le village était juché sur une hauteur, mais j'étais loin dem'imaginer que le fond du jardin de maître Samtyang dominait à cepoint la vallée qui s'étendait sur des •kilomètres, deux ou trois centsmètres en contrebas. Cette vue plongeante et aérienne – nous étionscomme suspendus au-dessus du vide contrastait fortement avec lereste du jardin, où la densité de la végétation empêchait toutevisibilité dégagée. Nous nous assîmes côte à côte sur un rocher, lespieds ballants dans le vide, et restâmes silencieux plusieurs minutes,contemplant ce paysage grandiose qui me faisait me sentir tout le guérisseur qui finit par rompre le silence de sa voix posée etbienveillante.– Que voyez-vous dans les rizières ?On apercevait au loin, tout en bas, des dizaines de paysans, les piedsdans l'eau jusqu'à mi-mollet, le dos courbé et les mains tendues versles plants de riz. – Je vois un ensemble de travailleurs s'activant dans les champs.– Non, pas un ensemble de travailleurs.– Un groupe de paysans, si vous préférez.– Non, ni un ensemble, ni un voilà qu'il joue sur les mots, me dis-je.– Savez-vous, reprit-il, combien il y a d'êtres humains sur Terre ?– Entre six et sept milliards.– Et savez-vous de combien de gènes est constitué chaque êtrehumain ?– Je ne sais pas, quelques milliers ?– Un peu moins de trente mille. Et parmi les six milliards d'êtreshumains, il n'yen a pas deux qui rassemblent les mêmes gènes. Pasdeux ! Vous vous rendez compte ? Sur six milliards d'êtres humains, iln'yen a pas deux qui soient identiques !– Oui, chacun de nous est unique.– Exactement ! Et même si certains pratiquent le même métier, aumême endroit, au même moment, on ne peut les considérer commeun groupe ni un ensemble, parce que, quels que soient les pointsqu'ils peuvent avoir en commun, il y aura toujours plus d'élémentsqui les différencient que de points communs liés à leur métier !– Je comprends ce que vous voulez dire.– On a parfois tendance à raisonner par catégories, à considérer lesgens comme s'ils étaient tous pareils au sein d'une catégorie, alorsqu'en fait, dans ce champ en bas, il y a plusieurs dizaines depersonnes ayant chacune une identité propre, une histoire propre, une personnalité spécifique, des goûts particuliers. Plus de la moitiéd'entre elles vivent au village, et je les connais. Rien que du point devue de leur motivation à faire ce travail, il existe des différences. L'unle fait parce qu'il aime être au contact de l'eau, alors que son voisin,lui, n'a pas le choix, un troisième le fait parce que cela lui rapporte unpeu plus que son ancien métier, et un quatrième pour aider son cinquième parce qu'il aime prendre soin des plants et les voirpousser. Le sixième exerce ce métier parce que c'est la tradition danssa famille et qu'il ne lui est pas venu à l'esprit de faire autre chose.» Quand on raisonne par groupes, par ensembles, par camps, on faitabstraction des particularités, de la valeur et de l'apport de chaqueindividu, et on tombe facilement dans le simplisme et lagénéralisation. On parle des travailleurs, des fonctionnaires, desscientifiques, des paysans, des artistes, des immigrés, des bourgeois,des femmes au foyer. On bâtit des théories qui servent noscroyances. Et non seulement la plupart de ces théories sont fausses,mais elles poussent les gens à devenir ce que la théorie dit qu'ils sont.– Je comprends.– On fait un grand pas dans la vie quand on cesse de généraliser cequi concerne les autres, et que l'on considère chacunindividuellement, même s'il fait de toute façon partie d'un tout qui ledépasse, l'humanité et, même au-delà , l' regardai au loin la vallée qui s'étendait sur des kilomètres. En facede nous, de l'autre côté du vide, le relief offrait une autre colline,presque une montagne, qui s'élevait à peu près aussi haut que lanôtre, séparée par plusieurs centaines de mètres, formant ainsicomme un immense canyon au fond duquel se perdait la nuages étaient plus bas que nous, tandis que d'autres noussurplombaient, nous donnant l'impression de flotter entre deux mondes. Un léger souffle continu rendait la chaleur agréable, et nousapportait par vagues des effluves, senteurs lointaines que je n'auraissu identifier.– Bon, revenons à nos moutons, dit-il.– S'il te plaît, dessine-m'en un.– Pardon !– Non, rien, je plaisantais ...– En réalisant votre projet, puisqu'il vous tient à cœur, vous nerejoindrez pas une catégorie de gens, vous serez juste vous-même,exprimant vos talents, en accord avec vos valeurs.– C'est vrai, je dois garder ça à l'esprit.– Oui.– Vous savez, j'ai déjà un peu parlé de ce projetà deux personnes de mon entourage, et je dois dire qu'elles m'ont unpeu refroidi.– Pourquoi ?– L'une m'a dit que la profession était sûrement fermée et que jen'arriverais pas à y faire ma place en débarquant comme ça, sansdiplômes ni relations. L'autre m'a objecté qu'on ne montait pas cegenre d'activité du jour au lendemain en démarrant sans clientèle, etque je n'avais pratiquement aucune chance de réussir.– Toutes les personnes qui ont l'idée d'un projet rencontrent ceproblème.– C'est-à -dire ? – Quand vous parlez d'un projet autour de vous, vous recevez troistypes de réactions les neutres, les réactions d'encouragement et lesréactions négatives qui tendent à vous faire renoncer.– C'est clair ...– Il faut à tout prix vous éloigner des personnes dont vous sentezqu'elles pourraient vous décourager. En tout cas, ne leur confiez pasvos projets.– Oui, mais, d'un certain côté, cela peut être utile que des gens vousouvrent les yeux si vous faites fausse route.– Pour cela, adressez-vous uniquement à des connaisseurs dans ledomaine qui vous intéresse. Mais il ne faut pas vous confier auxpersonnes qui chercheraient à vous décourager juste pour répondreà leurs propres besoins psychologiques. Par exemple, il y a des gensqui se sentent mieux quand vous allez mal, et qui font donc tout pourque vous n'alliez pas mieux ! Ou d'autres qui détesteraient vous voirréaliser vos rêves car cela leur rappellerait leur absence de couragepour réaliser les leurs. Il existe aussi des gens qui se sentent valoriséspar vos difficultés parce que cela leur donne l'occasion de vous ce cas, les projets qui viennent de vous leur coupent l'herbesous le pied, et ils feront ce qu'ils peuvent pour vous en né sert à rien de leur en vouloir car ils font cela il est préférable de ne pas leur confier vos plans. Ils vousferaient perdre votre confiance en vous. Vous vous souvenez qu'hiernous avons parlé du bébé qui apprend à marcher et ne se découragejamais, malgré ses échecs à répétition ?– Oui.– S'il persévère et finit par réussir, c'est notamment parce que aucunparent au monde ne doute de la capacité de son enfant à marcher, et aucune personne au monde ne va le décourager dans ses qu'une fois adulte, nombreux seront les gens qui vont ledissuader de réaliser ses rêves.– C'est sûr...– C'est pour cela qu'il convient de vous éloigner de ces personnes-là ou de ne pas leur parler de vos projets. Sinon, vous rejoindrez lesmillions de gens qui n'ont pas la vie qu'ils désiraient.– Je comprends.– En revanche, il est très positif d'avoir dans votre entourage une oudeux personnes qui croient en vous.– Qui croient en moi ?– Quand on se lance dans un projet qui représente un certain enjeu,par exemple quand on aspire à changer de métier, on passeforcément par des hauts et des bas. On y croit, on en a envie, et puis,d'un seul coup, on a des doutes, on n'y croit plus, on ne se sent pluscapable, on a peur du changement, de l'inconnu. Si l'on est seul dansces moments-là , il y a de fortes chances que l'on renonce, que l'onabandonne. S'il y a dans votre entourage une personne qui croit envous, qui croit en votre capacité de réussir votre projet et vous le faitsentir quand vous la voyez, cela balayera vos doutes, et vos peurs§'effaceront comme par magie. La confiance en vous que cettepersonne vous témoignera sera contagieuse. Elle vous insufflera laforce de réussir et vous donnera l'énergie de déplacer desmontagnes. On est quinze fois plus fort quand on n'est plus seul avecson projet. Mais comprenez-moi bien il n'est pas nécessaire quecette personne vous aide ou vous donne des conseils. Non, ce quicompte avant tout, c'est juste qu'elle croie en vous. D'ailleurs, vous seriez surpris de connaître le nombre de gens célèbres qui ontbénéficié d'un tel soutien initial.– Je ne suis pas sûr d'avoir une personne comme ça sous la main ...– Dans ce cas, pensez à quelqu'un de plus éloigné, peut-être un aïeulou un ami d'enfance, même si vous ne le voyez pas souvent. Sivraiment vous ne trouvez pas, vous pouvez aussi penser à unepersonne disparue, qui vous a aimé de son vivant. Pensez à elle etdites-vous Je sais que là où elle est, si elle me voit monter ceprojet, elle croit en moi.» Dès que vous avez des doutes, pensez à elleet voyez-la vous encourager car elle sait que vous allez réussir.– Alors je choisirai ma grand-mère. J'ai toujours vu dans son regardqu'elle était fière de moi. Quand il m'arrivait d'avoir de mauvaisesnotes à l'école, mes parents me réprimandaient, mais elle, elle medisait C'est pas grave, je sais que tu auras une bonne note laprochaine fois. »– C'est une bonne illustration. Il y a aussi des gens qui croient en Dieuet obtiennent de lui la force d'agir. Napoléon était, quant à lui,convaincu qu'il avait une bonne étoile. Lors de la plupart de sesbatailles, même lorsqu'elles étaient mal engagées, il restait persuadéqu'il gagnerait, avec l'aide de cette bonne étoile. Cela l'aénormément stimulé et lui a fourni un courage souvent déterminant.– Quand j'étais petit, j'avais une amie qui adorait son chat, elle disaitqu'elle voyait dans son regard qu'il la soutenait en toutescirconstances. Ses parents étaient sévères et froids. Lorsqu'elle avaitdu chagrin, ils n'étaient pas du genre à la consoler. Alors elle allaitvoir son chat, le caressait et lui racontait ses malheurs. Lui laregardait dans les yeux en ronronnant, de son regard profond etbienveillant, et il lui redonnait confiance en elle. – C'est très possible. Un animal a souvent un amour inconditionnelpour son maître, et cet amour peut le porter considérablement. Voussavez, on commence à mener des recherches scientifiques surl'amour, et on découvre des choses extraordinaires. Dans uneuniversité américaine, des chercheurs qui cultivaient des cellulescancéreuses dans une boîte de Petri ont eu l'idée de faire venir desétudiants – aux États-Unis, ceux-ci servent souvent de cobayes – dansleur laboratoire. Ils les ont rassemblés autour de la boîte et leur ontdemandé d' envoyer de l'amour» aux cellules cancéreuses. Lesétudiants l'ont fait, et les chercheurs ont mesuré scientifiquementque les cellules cancéreuses régressaient. Ils n'ont pas été capablesd'expliquer ce phénomène, pas plus d'ailleurs qu'ils ne peuvent direcomment, concrètement, les étudiants font pour envoyer del'amour », mais le résultat est là , indiscutable les cellules ontrégressé.– C'est fou.– Oui, l'amour a sans aucun doute de nombreux effets que l'oncommence à peine à découvrir. Mais la plupart des scientifiquesn'affectionnent pas ce genre d'expériences, car ils détestent mettreen évidence des phénomènes qu'ils ne sont pas capables ensuited'expliquer. Il faut reconnaître que c'est frustrant, si l'on se met à leur place.» Moi qui suis maintenant au seuil de ma vie, je deviens convaincuque l'amour est la solution à la plupart des problèmes querencontrent les êtres humains dans leur vie. Cela peut sembler uneidée simple, convenue, et pourtant pratiquement personne ne la meten œuvre, car il est souvent difficile d'aimer. – Disons qu'il y a des gens qu'on n'a vraiment pas envie d'aimer. J'aimême l'impression parfois que certains font tout pour ne pas êtreaimés !– Certains sont méchants car ils ne s'aiment pas eux-mêmes. D'autressont pénibles parce qu'ils ont beaucoup souffert et veulent le fairepayer à la terre entière. Quelques-uns, parce qu'ils se sont fait avoirpar des gens et croient se protéger par une attitude ont été tellement déçus par les autres qu'ils ont refermé leurcœur en se disant qu'ils ne seraient plus déçus à l'avenir s'ilsn'attendaient plus rien des autres. D'autres sont égoïstes car ils sontpersuadés que tout le monde l'est, et ils croient alors qu'ils serontplus heureux s'ils passent avant les autres. Le point commun entretous ces gens est que, si vous les aimez, vous les surprenez, car ils nes'y attendent pas. La plupart, d'ailleurs, refuseront d'y croire audébut, tellement cela leur semble anormal. Mais si vous persévérezet le leur démontrez, par exemple dans des actes gratuits, cela peutbouleverser leur façon de voir le monde et, accessoirement, leursrelations avec vous.– Je veux bien l'admettre, mais ce n'est pas facile d'aller vers despersonnes comme ça en ayant des sentiments positifs à leur égard.– C'est plus facile si vous savez qu'un autre point commun entre tousces gens est qu'il y a néanmoins une intention positive derrièrechacun de leurs actes; Ils croient que ce qu'ils font est la meilleurechose à faire, voire la seule possible. C'est pour cela que, même si cequ'ils font est critiquable, ce qui motive leurs comportements estsouvent compréhensible.» Pour pouvoir aimer une telle personne, distinguez-la de ses que, malgré son attitude détestable, il y a quelque part, aufond d'elle, peut-être très enfoui et sans qu'elle le sache elle-même, quelque chose de bien. Si vous parvenez à percevoir ce quelquechose et que vous l'aimez, vous amènerez cette personne à entrer encontact avec cette petite part d'elle-même.» Vous savez, l'amour est la meilleure façon d'obtenir un changementchez l'autre. Si vous allez vers quelqu'un en lui reprochant ce qu'il afait, vous le poussez à camper sur sa position et à ne pas écouter vosarguments. Se sentant rejeté, il rejettera vos idées. Si, à l'inverse,vous allez vers lui en étant convaincu que, même si ce qu'il a fait oudit est désastreux, il est, au fond de lui, quelqu'un de bien et qu'ilavait une intention positive en le faisant, vous l'amenez à se détendreet à s'ouvrir à ce que vous voulez lui dire. C'est la seule façon de luioffrir une chance de changer.– Cela me rappelle un fait divers que j'ai entendu à la radio, il y aquelques années. Cela se passait en France. Une femme avait étésuivie jusqu'à son domicile par un violeur en série. Elle avait à peineouvert sa porte qu'il s'était précipité, s'enfermant avec elle dansl'appartement. Il était armé, et elle, n'ayant rien pour se défendre etne pouvant crier sous la menace de son arme, eut le réflexe de parleravec lui. Elle força la conversation, essayant en vain de le faires'exprimer. Elle raconta que cela l'avait un peu déstabilisé, car il nes'attendait pas à une telle attitude de la part de sa victime. Elle avaitcontinué de parler, faisant les questions et les réponses, cachant tantbien que mal la frayeur qui s'emparait d'elle. À un moment, endésespoir de cause, elle eut une intuition salutaire en lui disant Mais je ne comprends pas pourquoi vous faites des choses comme çaalors que, pourtant, vous êtes quelqu'un de bien. » Elle a dit par lasuite aux journalistes que son agresseur avait alors éclaté ensanglots, et lui avait raconté, en larmes, sa vie misérable, tandisqu'elle se forçait de l'écouter en continuant de masquer sa avait fini par obtenir qu'il s'en aille de lui-même. – Vous citez un cas extrême, mais il est vrai que les gens onttendance à se comporter selon la façon dont on les voit, à s'identifierà ce que l'on perçoit en eux. Il faut comprendre que chacun de nous ades qualités et des défauts; ce sur quoi l'on focalise son attention atendance à prendre de l'ampleur, à s'étendre. Si vous braquez lesprojecteurs sur les qualités d'une personne, même si elles sontinfimes, elles s'accentueront, se développeront jusqu'à devenirprépondérantes. D'où l'importance d'avoir dans votre entourage desgens qui croient en vous, en vos qualités et en vos capacités. 16.– Y a-t-il un autre aspect de ce projet qui vous retienne, ou pourlequel vous ne vous sentiez pas tout à fait en accord avec vous-mêmequand vous vous imaginez l'accomplir ?– Oui, il y a un dernier point.– Lequel ?– Dans mon rêve, je gagnais de l'argent, suffisamment en tout caspour pouvoir me payer une maison avec un jardin, et, en fait, je nesuis pas tout à fait à l'aise avec cette idée. Je ne suis pas sûr d'êtrefait pour gagner de l'argent, ni d'en avoir vraiment envie au fond demoi. Bref, il y a quelque chose qui me chagrine sur ce point.– Nous y voilà !– Pardon ?Je savais que tôt ou tard nous y viendrions. – Pourquoi ?– L'argent cristallise tous les fantasmes, toutes les projections, lespeurs, les haines, l'envie, la jalousie, les complexes d'infériorité, desupériorité, et bien d'autres choses encore. Cela aurait été trèsétonnant que l'on n'ait pas à l'aborder ensemble.– Je ne savais pas qu'un si petit mot cachait tant de choses !– Allons, dites-moi tout quel est votre souci concernant l'argent ?Il conservait son ton bienveillant, mais j'y percevais en plus unetouche d'amusement, comme s'il avait déjà tellement fait le tour dela question qu'il ne s'attendait nullement à être surpris par leproblème que je m'apprêtais à lui exposer, quel qu'il fût. – Disons que je suis un peu partagé sur ce sujet c'est comme si unepartie de moi avait envie de gagner de l'argent, et qu'une autre partiede moi n'en voulait pas, trouvait cela sale.– Donc la question est comment réconcilier ces deux parties de vous,n'est-ce pas ?– C'est amusant de le formuler ainsi, mais on peut le dire, en effet.– Alors, dites-moi, pour commencer, ce que veut cette partie de vousqui a envie de gagner de l'argent.– Je pense que l'argent pourrait m'offrir une certaine liberté j'ai lesentiment que plus on est riche, et moins on dépend des autres; parconséquent on devient libre de son temps, de ses activités, sans avoirde comptes à rendre.– Ce n'est pas complètement faux. Quoi d'autre ?– Eh bien, m'assurer un certain confort matériel. J'ai la faiblesse depenser qu'il est plus facile d'être heureux dans une belle maison, aucalme, que dans un sordide petit deux pièces orienté au nord dans unquartier bruyant et pollué.– Il n'y a pas de mal à rechercher un certain confort matériel, et il estvrai qu'il peut faciliter les choses. Pour être plus précis, le confortmatériel n'apporte pas le bonheur; en revanche, son absence peutparfois altérer, troubler le bonheur.– Ça me semble évident.– Cependant, j'insiste sur le fait que ce qui est matériel ne peut pasapporter de bonheur. Beaucoup de gens sont d'accord avec cetteidée, et parfois même l'affirment haut et fort, et pourtant, au fondd'eux, inconsciemment, ils croient quand même que cela les rendraitheureux. Ils vont alors dénoncer le comportement de ceux qui exhibent leurs richesses mais cette dénonciation sera en réalitéteintée de jalousie parce qu'une partie d'eux-mêmes les envie et lescroit plus heureux qu'eux. Cette croyance est très largementrépandue, y compris parmi ceux qui affirment le contraire.– Oui, c'est repensai à l'une de mes amies, qui critiquait si violemment lesriches et ceux qui ne pensent qu'au matériel que c'en était absence d'indifférence à leur égard témoignait sans doute d'unécho particulier que leur argent produisait en elle, et qui n'était peut-être pas anodin.– En fait, c'est cette croyance elle-même qui rend malheureux,puisqu'elle pousse les gens à une course sans fin on désire un objet,une voiture, un vêtement, ou n'importe quoi d'autre, et l'on se met à croire que la possession de cet objet nous comblerait. On le convoite,on le veut, et finalement, si on en fait l'acquisition, on l'oublie trèsvite pour jeter son dévolu sur un autre qui, c'est sûr, nous comblera sion l'acquiert. Il n'y a pas de fin à cette quête. Les gens ne savent pasque s'ils roulaient en Ferrari, habitaient un appartementhollywoodien et voyageaient en jet privé, ils se convaincraient quec'est la possession du yacht qu'ils n'ont pas encore qui les rendraitheureux. Bien sûr, ceux qui sont loin de pouvoir rouler en Ferrari s'enoffusquent et se disent qu'ils se contenteraient d'être juste un peuplus riches qu'ils ne sont. Ils ne demandent pas un appartementhollywoodien, non, mais seulement un appartement un petit peuplus grand, et ils sont convaincus qu'ils s'en satisferaient et n'auraientensuite plus envie de rien. C'est là qu'ils se trompent quel que soit leniveau matériel auquel on aspire, on désire plus dès qu'on l'a vraiment une course sans fin. Ses paroles avaient un écho particulier en moi, car elles merappelaient les Noëls de mon enfance. J'étais tout excité enpréparant ma lettre au père Noël, avec la liste des jouets quej'espérais. Pendant des semaines j'y pensais, attendantimpatiemment le jour où je les posséderais enfin. Mon excitationatteignait son paroxysme le soir du réveillon mes yeux ne quittaientplus le sapin au pied duquel, j'imaginais déjà mon bonheur dulendemain. J'allais me coucher en percevant la nuit à venir comme,interminable, et c'est reconnaissant que je découvrais l'heure surmon réveil au petit matin. Le grand jour était enfin arrivé ! Lorsque jepoussais la porte du salon et découvrais les paquets-cadeauxmulticolores sous le sapin illuminé, j'étais empli d'une joie intense. Jedéballais tout, haletant d'excitation, puis passais le plus clair de lajournée à jouer avec ce que j'avais reçu, m'arrangeant toujours pourm'échapper de l'interminable repas familial, et laisser les adultes à leurs conversations ennuyeuses. Mais je me souviens que, le soirapprochant, le soleil déclinant à l'horizon, ma joie se tarissaitprogressivement. Mes nouveaux jouets ne généraient déjà plus enmoi le même élan de gaieté. J'en arrivais à envier mon excitation dela veille. J'aurais voulu la revivre. Je me rappelle m'être dit, uneannée, que mes rêves de jouets me rendaient finalement plusheureux que les jouets eux-mêmes. L'attente était plus jouissive queson fis part au sage, qui me dit en souriant – Le plus grand mensonge des parents à leurs enfants ne porte passur l'existence du père Noël, mais sur la promesse tacite que sescadeaux les rendront heureux. Je regardai les paysans dans la vallée et me demandai si leurstraditions les amenaient aussi, une fois par an, à tenter d'apporter dubonheur à leurs enfants en les couvrant de cadeaux matériels.– Vous m'avez fait part, reprit-il, des raisons qui motivent cette partiede vous désireuse de gagner de l'argent. Parlez-moi maintenant decette autre partie de vous qui rejette cette idée.– Je crois que l'argent en soi me répugne un peu. J'ai parfoisl'impression qu'il n'y a plus que ça qui compte en ce bas monde, quel'argent devient le centre des préoccupations des gens.– On assiste à une certaine dérive, en effet, et c'est dommage parceque l'argent est pourtant une belle invention.– Pourquoi dites-vous cela ?– On oublie souvent qu'à l'origine l'argent n'est rien d'autre qu'unmoyen pour faciliter les échanges entre les êtres humains échangesde biens, mais aussi échanges de compétences, de services, deconseils. Avant l'argent, il y avait le troc. Celui qui avait besoin dequelque chose était dans l'obligation de trouver quelqu'un qui soitintéressé par ce qu'il avait à offrir en échange. Pas facile ... Tandisque la création de l'argent a permis d'évaluer chaque bien, chaqueservice, et l'argent collecté par celui qui les a cédés lui offre ensuite lapossibilité d'acquérir librement d'autres biens et services. Il n'y aaucun mal à cela. D'une certaine manière, on pourrait même dire queplus l'argent circule, plus il y a d'échanges entre les êtres humains, etmieux c'est ...– Vu comme ça, c'est fabuleux !– C'est comme ça que cela devrait être. Mettre à la disposition desautres ce que l'on est capable de faire, le fruit de son travail, de sescompétences, et obtenir en échange de quoi acquérir ce que d'autres savent faire et pas soi. L'argent n'est d'ailleurs pas quelque chose quel'on devrait accumuler, mais que l'on devrait utiliser. Si l'on partaittous de ce principe, le chômage n'existerait pas, car il n'y a pas delimites aux services que les êtres humains peuvent se rendremutuellement. Il suffirait de favoriser la créativité des gens et de lesencourager à mettre en œuvre leurs projets.– Mais alors, pourquoi l'argent devient-il quelque chose de sale, denos jours ? '– Pour le comprendre, il faut d'abord saisir l'importance de deuxéléments comment on gagne de l'argent, et comment on ledépense. L'argent est sain s'il provient de la mise en œuvre de noscompétences, en donnant le meilleur de nous-mêmes. Il procurealors une réelle satisfaction à celui qui le gagne. Mais s'il est obtenuen abusant les autres, par exemple ses clients ou ses collaborateurs,alors cela génère ce que l'on pourrait appeler symboliquement uneénergie négative – les chamans l'appellent la Hucha » – et cetteHucha tire tout le monde vers le bas, pollue les esprits et, au final,rend malheureux le spolié comme le spoliateur. Ce dernier peutéprouver le sentiment d'avoir gagné quelque chose, mais il accumuleen lui cette Hucha qui l'empêchera de plus en plus d'être se lit sur le visage quand on vieillit, et ce, quelle que soit larichesse accumulée ... Tandis que celui qui gagne de l'argent endonnant le meilleur de lui-même et en respectant les autres peuts'enrichir en s' ne pouvais m'empêcher de penser au Portrait de Dorian Gray, cetincroyable roman d'Oscar Wilde qui dépeint µn homme malfaisant,dont chaque acte malveillant s'inscrit sur le visage d'un personnagepeint sur un tableau, le marquant de plus en plus jusqu'à ce qu'il endevienne hideux. – Vous disiez aussi que la façon dont on dépense l'argent estimportante ...– Oui, si l'on utilise l'argent gagné pour donner à d'autres lapossibilité d'exprimer leurs talents, leurs compétences, en faisantappel à leurs services, alors l'argent produit une énergie positive. Àl'inverse, si l'on se contente d'accumuler des biens matériels, alors lavie se vide de son sens. On se dessèche petit à petit. Regardez autourde vous les personnes qui ont passé leur vie à accumuler sans riendonner sont déconnectées des autres. Elles n'ont plus de vraiesrelations humaines. Elles ne sont plus capables de s'intéressersincèrement à une 'personne, ni d'aimer. Et, croyez-moi, quand on enarrive là , on n'est pas heureux !– C'est drôle, quand j'y pense je suis à l'autre bout du monde, jerencontre un maître spirituel, et c'est pour parler d'argent !– En fait, on ne parle pas vraiment d'argent.– Comment ça ?– On parle des limites que vous vous mettez dans la vie. L'argentn'est qu'une métaphore de vos balançai les jambes au-dessus du vide et contemplai cet immenseespace ouvert devant moi. Le léger souffle du vent chaud continuaitde taquiner mes narines avec ses senteurs aériennes et de murmurerses secrets à mes oreilles.– Finalement, peut-être que je gagne suffisamment d'argentaujourd'hui et qu'il ne m'est pas nécessaire d'en avoir plus. Mais,dites-moi, puisque vous êtes si à l'aise avec l'argent, comment se fait-il que vous ne soyez pas richissime ?Il sourit, avant de me répondre – Parce que je n'en ai pas besoin,– Alors pourquoi m'aidez-vous à être plus à l'aise avec l'argent ?– Parce qu'il faudra peut-être que vous parveniez à en gagner avantde pouvoir vous en détacher.– Et si j'étais justement déjà détaché ?Après un court silence, il me dit– Ce n'est pas un détachement, c'est un paroles résonnèrent en moi ; j'eus l'impression que l'écho de savoix se perpétuait en devais reconnaître qu'une fois de plus, il avait raison.– Dans la philosophie hindouiste, reprit-il, on considère que gagnerde l'argent est un objectif valable, et cela correspond à l'une desphases de l'existence. Il faut juste éviter de s'y enliser, et savoirensuite évoluer vers autre chose pour réussir sa vie.– Qu'est-ce qu'une vie réussie ? demandai-je un peu naïvement. .– Une vie réussie est une vie que l'on a menée conformément à sessouhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnantle meilleur de soi-même dans ce que l'on fait, en restant en harmonieavec qui l'on est, et, si possible, une vie qui nous a donné l'occasionde nous dépasser, de nous consacrer à autre chose qu'à nous-mêmeset d'apporter quelque chose à l'humanité, même très humblement,même si c'est infime. Une petite plume d'oiseau confiée au vent. Unsourire pour les autres.– Cela suppose que l'on connaisse ses souhaits.– Oui. – Et comment peut-on savoir si l'on agit en accord avec ses valeurs ?– En étant à l'affût de ce que l'on ressent si ce que vous faites nerespecte pas vos valeurs, vous éprouverez une certaine gêne, unléger malaise, ou un sentiment de culpabilité. C'est un signe qui doitvous amener à vous demander si vos actions ne sont pas encontradiction avec ce qui est important pour vous. Vous pouvez aussivous demander, à la fin d'une journée, si vous êtes fier de ce quevous avez accompli, même s'il s'agit d'actes secondaires. C'est trèsimportant on ne peut pas évoluer en tant qu'être humain, ni mêmesimplement rester en bonne santé, quand on mène des actions quiviolent nos valeurs.– C'est amusant que vous fassiez un lien avec la santé, car je mesouviens que, lorsque j'étais étudiant, j'avais fait un job d'été en tantque télé-conseiller pour une compagnie d'assurances. Je devaisappeler des gens pour leur conseiller de souscrire une certaineassurance. La compagnie savait que les trois quarts des personnesque l'on contactait bénéficiaient déjà , sans le savoir, de cetteassurance parmi les services inclus dans leur carte bancaire. Mais ilne fallait surtout pas l'évoquer, et nous devions proposer à tout lemonde cette assurance. Cet été-là , j'ai eu, pour la première fois dema vie, une crise d'eczéma carabinée. Le médecin n'a jamais pu enidentifier la cause, et les traitements prescrits n'ont rien changé; jeles ai abandonnés. L'eczéma a continué de se développer, et j'ai finipar arrêter ce travail car j'avais honte de me présenter au bureaudans cet état. Huit jours plus tard, tout avait disparu.– On ne peut évidemment pas en être sûr, mais c'était peut-être unmessage de votre corps pour vous signaler que vous agissiez encontradiction avec vos valeurs de respect de l'autre, de confiance etd'honnêteté. – Il est vrai que ce sont des valeurs fondamentales pour moi.– J'en suis convaincu.– Vous disiez aussi qu'il faut donner le meilleur de soi-même dans ceque l'on fait ?– Oui, c'est l'une des clés du bonheur. Vous savez, l'être humain secomplaît dans le laisser-aller, mais s'épanouit dans l'exigence de vraiment en étant concentré sur ce que l'on fait pour réussir lamise en œuvre de nos compétences, et en relevant chaque fois denouveaux défis, que l'on se sent heureux. C'est vrai pour tout lemonde, quels que soient notre métier ou le niveau de noscompétences. Et notre bonheur est accru si notre travail apportequelque chose aux autres, même indirectement, même de cet instant précis, ma mémoire me transporta quatre années enarrière. J'étais au Maroc, à Marrakech. Je me baladais sur la placeDjemaa el-Fna, en fin de journée. La nuit tombée plongeait la placedans une atmosphère envoûtante. De nombreuses gargotes faisaientcrépiter leurs feux de bois sur lesquels grillaient des viandes. Lesflammes projetaient leur lueur sur la foule des passants, illuminantfugacement les visages et faisant danser les ombres des merguez grillées rivalisait avec celle du couscous marchands à la sauvette étaient partout. Certains offraient desarticles de cuir à peine sortis des ateliers de tannerie avoisinants, quidiffusaient encore leur odeur acide et agressive. D'autres exhibaientde grands plateaux de cuivre gravé qui réfléchissaient la lumière desfeux, faisant jaillir des éclairs d'or sur les visages, les turbans et lesdjellabas. Les éclats de voix se mêlaient aux sons obsédants destambourins et aux mélodies des flûtes des charmeurs de serpents. Jemarchais, les yeux écarquillés, envoûté par cette atmosphère incroyable, les sens saturés de parfums, d'images, de sons, lorsque jefus interpellé par un petit homme d'une cinquantaine d'années,mince, tout en sourire, le visage déjà buriné par le soleil du Sud. Ilétait assis sur une caisse posée directement sur la terre battue,encadré par une gargote fumante et un marchand de poteries. Je luisouris en retour et regardai la chaise qu'il me désignait pour que jem'y asseye. C'est alors que je compris quel était son métier. Cireur dechaussures. Mon sourire se figea et je me raidis ne m'étais jamais senti à l'aise en considérant les métiers quiamènent ceux qui les exercent à effectuer des tâches ingrates. Cireurde chaussures était peut-être celui que j'acceptais le plusdifficilement, car l'artisan opérait en présence de son client, devantlui, sur lui. Même les postures respectives de chacun me gênaient leclient assis sur une chaise haute, dominant la situation; le cireur au-dessous, accroupi, assis, ou un genou à terre. Jamais je n'avais faitappel à ce genre de renouvela son invitation et insista gentiment, m'offranttoujours son sourire rayonnant. L'Occidental que j'étais représentaitsans doute; pour lui, le client idéal. Mais mon statut d'étrangeraccentuait précisément mon malaise je ne voulais pas offrir à sescompatriotes la vue d'un Occidental se faisant cirer les chaussurespar l'un des leurs, dans une position que je trouvais arrogante. Unmauvais cliché colonialiste. Je ne sus s'il perçut mon malaise oul'interpréta comme une hésitation. Peut-être simplement monabsence d'indifférence à sa proposition lui donna-t-elle l'espoir de meconvaincre. Il se leva, toujours souriant, et s'approcha de moi. Jen'eus pas le temps d'exprimer un refus il était déjà sur moi,auscultant mes chaussures défraîchies tout en formulant sondiagnostic et la promesse de leur rendre leur jeunesse. Ma difficulté à m'opposer aux sollicitations des autres explique sans doute pourquoi je me retrouvai, malgré moi, assis sur cette chaise que je considéraisun instant plus tôt avec répugnance. Je n'osais regarder le mondeautour de moi de peur de rencontrer des regards culpabilisants. Luis'affairait déjà sur mes chaussures. Saisissant un demi-citron, il enfrotta énergiquement le cuir défraîchi. Dans l'état où j'étais, plus rienne devait m'étonner. Je crois que s'il avait écrasé une banane sur messouliers, je n'en aurais pas été plus surpris. Il travaillait avecapplication et enthousiasme. Sûr de lui, il maîtrisait son geste,alternant le citron et divers types de brosses. Au loin, la flûte descharmeurs de serpents perpétuait sa complainte sans commençais à me déraidir un peu. Nous échangeâmes quelquesphrases, mais il restait très concentré sur ce qu'il faisait, arboranttoujours son sourire ineffable. Il appliqua une sorte de crèmenoirâtre avec un vieux chiffon, massant le cuir pour la faire entreprit ensuite de le lustrer avec une petite brosse agile, et, à mesure que mes chaussures reprenaient vie, son sourire s'élargissait,découvrant des dents éclatantes dont la blancheur contrastait avecsa peau brune. Lorsque mes chaussures devinrent aussi lisses etbrillantes qu'au premier jour, ses yeux pétillèrent de fierté. J'avaiscomplètement oublié ma gêne initiale. Sa joie était contagieuse, et jeme sentis soudain très proche de cet homme que je ne connaissaispas quinze minutes auparavant. Je ressentais un véritable élan desympathie pour lui, comme une onde d'amitié. Il me demanda un prixhonnête que je réglai de bonne grâce, et, dans l'enthousiasme dumoment, il insista pour m'offrir du thé à la menthe dans une petitetasse métallique, partageant ainsi sa joie en prolongeant la pris soudainement conscience de ce qui m'apparut alors commeune évidence, une douloureuse évidence cet homme était plusheureux que moi, qui disposais d'un métier valorisant et qui, malgrémes faibles moyens, étais sans doute mille fois plus riche que lui. Cet homme respirait le bonheur par tous les pores de sa peau, et cebonheur rayonnait autour de seul souvenir de cette scène vécue quatre ans plus tôt, j'avais lesyeux humides.– Pourquoi avez-vous parlé de l'utilité d'avoir des défis à relever pourse sentir heureux en mettant en œuvre nos compétences ? luidemandai-je.– Parce que le défi stimule notre concentration, et que c'est lui quinous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes• dans ce que nousfaisons, et à en tirer ensuite une réelle satisfaction. C'est unecondition pour nous épanouir dans nos actions.– Vous disiez aussi qu'une vie est réussie quand on réalise des chosesen harmonie avec qui l'on est. Mais comment fait-on pour savoir sic'est bien le cas ?– Imaginez que vous allez mourir ce soir, et que vous le savez depuisune semaine. De tout ce que vous avez fait dans la semaine, qu'est-ceque vous auriez conservé, sachant que vous alliez mourir ?– Ouh là ! Ça c'est une question !– Oui.– Disons que cette dernière semaine était un peu particulière,compte tenu de notre rencontre. Il n'y a pas grand-chose que jechangerais.– Alors, prenez la semaine qui a précédé votre voyage à Bali.– Eh bien ... disons ... euh ... voyons .... J'essayai de me repassermentalement le film de la semaine en question. Je m'efforçai devisualiser heure par heure ce que j'avais fait, et, pour chacune de mes actions, je me demandai si je l'aurais vraiment réalisée sachant quej'allais mourir à la fin de la semaine. Il me fallut plusieurs minutespour lui répondre – Il y a environ 30 % de mes actions que j'aurais conservées, grossomodo.– Vous êtes en train de me dire que vous auriez renoncé à faire 70 %de ce que vous avez fait, si vous aviez su que vous alliez mourir ?– Ben, oui.– C'est trop, beaucoup trop. Il est normal d'accomplir certainestâches vides de sens, mais pas dans de telles proportions. En fait,vous devriez pouvoir inverser ce rapport être capable d'affirmerque, sachant votre mort prochaine, vous continueriez d'effectuer 70% de ce que vous faites habituellement. Ce serait un signe que vosactions sont en harmonie avec qui vous êtes.– Je vois.– Et vous remarquerez que c'est sans rapport avec la difficulté destâches, mais simplement avec le sens qu'elles ont pour vous.– Très bien, je suis d'accord avec tout ça dans l'absolu, mais enpratique ce n'est pas toujours possible de faire ce que l'on souhaitefaire.– On a toujours le choix.– Non, si je ne faisais que ce qui est en accord avec moi-même, jerisquerais de perdre mon boulot ...– Vous avez donc le choix de garder ou de perdre cet emploi.– Mais je prendrais dans ce cas le risque d'en trouver un autre moinsbien rémunéré. Je ne pourrais plus payer mon loyer ! – Vous auriez alors le choix de conserver cet appartement ou d'enprendre un moins cher, peut-être plus éloigné de votre travail.– Ma famille et mes amis seraient déçus si je m'éloignais.– Alors, vous auriez le choix de les satisfaire ou de les décevoir.– Vu comme ça ...– C'est juste pour vous dire que le choix vous appartient. À certainsmoments, dans la vie, on n'a pas forcément beaucoup de choix, etceux-ci sont peut-être douloureux, mais ils existent et, au final, c'estvous qui déterminez ce que vous vivez vous avez toujours le choix, etc'est bien de garder à l'esprit cette idée.– J'ai parfois l'impression que ce sont les autres qui choisissent pourmoi.– Alors, c'est que vous choisissez de les laisser décider pour vous.– Je trouve quand même qu'il y a des gens qui disposent de plus dechoix que d'autres.– Plus on évolue dans sa vie, plus on se débarrasse des croyances quinous limitent, et plus on a de choix. Et le choix, c'est la regardai cet immense espace devant moi, cet espace vertigineuxque rien n'arrêtait, et je me mis à rêver de liberté, le regard perdu à l'horizon, inspirant profondément cet air enivrant au parfum d'infini.– Vous savez, reprit-il, on ne peut pas être heureux si l'on se voitvictime des événements ou des autres. Il est important decomprendre que c'est toujours vous qui décidez de votre vie, quellequ'elle soit. Même si vous êtes le dernier des subalternes sur votrelieu de travail, c'est vous qui êtes le directeur de votre vie. C'est vousqui êtes aux commandes. Vous êtes le maître de votre destin. – Oui.– Et vous ne devez pas avoir peur vous découvrirez que c'estprécisément lorsque vous vous autorisez à choisir des actions quisont en harmonie avec vous, qui respectent vos valeurs et exprimentvos compétences, que vous devenez très précieux pour les portes s'ouvrent alors d'elles mêmes. Tout devient plus facile, etl'on n'a plus besoin de lutter pour restâmes silencieux un long moment. Puis il se leva, et jerompis le silence.– Je me suis renseigné pour mon billet d' ne peux pas le changer sans payer un surcoût élevé. Vous aviezprévu de me dire aujourd'hui s'il me restait des choses importantes à découvrir nécessitant que l'on se voie demain.– Je pense qu'il vous reste, en effet, un apprentissage majeur.– Et demain, vous n'êtes toujours pas disponible le matin ?– Non.– Excusez-moi d'insister, mais vous ne pouvez absolument pas vouslibérer pour me permettre de conserver mon avion l'après-midi ?– n'était vraiment pas de chance. J'étais devant un choix cornéliendevais-je renoncer à la dernière de ces rencontres qui, pourtant, mepassionnaient et m'éveillaient à moi-même, ou payer un prixscandaleusement élevé pour déplacer mon retour ?– Qu'est-ce que vous feriez à ma place ? Vous changeriez de vol ? – C'est à vous de choisir, dit-il, un sourire satisfait sur les lèvres,plongeant son regard plein de bonté dans mes yeux se reflétait dans ses s'éloigna en direction du campan, de son pas lent et serein, et je leperdis de vue lorsqu'il entra dans le taillis de cents dollars ! Cela revenait presque à payer une deuxième foismon billet de retour ! Difficile à accepter... Cela plomberait moncompte bancaire en accentuant le découvert vertigineux qu'il devaitdéjà afficher. Mes relations avec mon banquier s'en trouveraientaffectées pour un certain temps ... Sans compter que prendre l'aviondimanche m'assurait d'arriver fatigué à la maison, quelques heures à peine avant de reprendre le travail. Perspective peu réjouissante. Enmême temps, ce n'était pas tous les jours que l'on avait l'occasion derencontrer un homme comme maître Samtyang. Mais bon, ça faisaitcher l'entretien ! Vraiment, je ne savais plus quoi faire. Chaqueoption me semblait douloureuse, et je ne parvenais pas à au volant et j'approchais d'Ubud. Il me fallait tranchermaintenant, car, pour changer mon billet, je devais arriver à l'agencede voyages de Kuta avant sa fermeture. J'approchais de l'endroit oùje devrais choisir ma de peser le pour et le contre. En à perdre et à gagner dans les deux situations. Choiximpossible. Les décisions n'avaient jamais été mon fort ! Je n'allaisquand même pas tirer à pile ou145 face, ce ne serait pas très glorieux après cinq jours dedéveloppement personnel, je devais être capable de décider en touteconscience ! Ma conscience finit par me dire que je me remettrais d'une rentréesur les chapeaux de roues et que je trouverais bien le moyen decombler un jour mon découvert. Dans six mois ou un an, j'auraismême oublié ce passage à vide. Tandis que je pourrais sans douteretirer pendant longtemps des bénéfices personnels de ce que leguérisseur allait m'apprendre, peut-être même toute ma vie. J'arrivaiau carrefour et pris plein sud, direction Kuta. Comme disait OscarWilde, les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais !Je me souvenais du commentaire du Premier ministre du Mexique à l'époque où son pays accumulait des dettes abyssales. Un journalistelui avait demandé si cela troublait son sommeil. Il avait réponduqu'un découvert de mille dollars vous empêchait de dormir la nuit,tandis que, pour un découvert de cent milliards de dollars, c'étaitvotre banquier qui dormait mal. J'en conclus que mes dettes étaientsans doute encore très me fallut près d'une heure pour rejoindre n'aimais pas ce lieu. Pour moi, Kuta n'était pas Bali. C'est là quel'on trouvait la plus forte concentration de touristes, notamment dessurfeurs australiens. La nuit, la ville se transformait en boîte de nuitgéante. Il était impossible de faire trois pas dans la rue sans êtreaccosté par un Javanais vous proposant de la drogue ou uneprostituée. Au choix. Dans les années soixante-dix, Kuta faisait partiedu pèlerinage incontournable des hippies au sein de la boucle destrois K Kuta, Katmandou, Kaboul. En 2002, Kuta, symbole de ladépravation de l'Occident, fut choisie par Al-Qaida pour y perpétrerl'un de ses attentats les plus trajet dura plus longtemps que prévu, et j'arrivai sur place en find'après-midi. L'agence de voyages fermait ses portes dans dixminutes. Je pris à vive allure l'étroite rue en sens unique où elle se trouvait. Par miracle, je repérai une place de stationnement justedevant. Arrivé à sa hauteur, je la dépassai afin de pouvoir m'yengager à reculons. Je m'aperçus alors que la voiture qui me suivaitne s'était pas arrêtée, bien que mon intention de me garer fût claire non seulement j'avais mis mon clignotant à l'avance, mais, en plus,j'avais marqué une légère embardée devant la place, montrant ainsique je comptais m'y garer. Non, il m'avait quand même suivi,m'empêchant de reculer. Je conservai un instant ma position en biaiset mon clignotant enclenché afin de lui faire comprendre mamanœuvre, mais rien n'y fit il ne reculait pas. Je baissai ma vitre,passai la tête et lui demandai de faire une petite marche arrière pourque je puisse me garer. Aucune autre voiture ne le suivant, c'étaitfacile. Il était clair qu'il me comprenait, surtout que j'accompagnaismes mots de gestes explicites. En vain. De type occidental, lacinquantaine avancée, il avait le visage rouge cramoisi, symptômecommun aux blonds abusant du soleil et aux alcooliques. Dans soncas, j'optais volontiers pour la seconde explication. Il avait l'air butéde ceux qui ne disposent d'aucune souplesse d'esprit et ne veulentjamais rien lâcher. Une incroyable force d'inertie se dégageait de saposture. Il semblait aussi lourd que sa voiture, ancré dans le sol. Jerenouvelai mes gestes et mes paroles. Rien. Visage obtus, épaulesverrouillées, bras figés, grosses mains crispées sur le volant tout soncorps exprimait sa volonté de ne pas céder. Car céder étaitmanifestement le sens qu'il donnait au fait de reculer de deuxmètres. Cela m'apparut comme une évidence dans sa vie, sa relationaux autres devait être régie par des rapports de force, et sans doutedevait-il croire que répondre à la demande de quelqu'un revenait à céder du terrain, à faire preuve de faiblesse.• Mais oui, c'était ça ! Ildevait avoir une croyance du type• Dans la vie, il ne faut pas selaisser faire, ne jamais rien céder. » Dans d'autres circonstances,j'aurais trouvé cela très drôle – même si son entourage à lui ne devait pas rigoler tous les jours. Mais l'agence de voyages fermait dans cinqminutes. Je n'avais pas le choix, il fallait que je prenne cette place,pas le temps d'en chercher une autre. Les paroles du sage merevinrent alors en écho on a toujours le choix. Je me dis subitementque je pouvais combattre la force d'inertie par la force d'inertie. Jecoupai le contact, mis le frein à main et abandonnai ma voiture enplein milieu de la chaussée, bloquant la rue. Je me ruai dans l'agenceet tendis mon billet à l'employée qui avait déjà commencé à éteindreles lumières. Le clavier de son ordinateur crépita, bientôt couvert parun klaxon en continu. Je présentai ma carte bancaire, un peu anxieux,en priant pour que le règlement ne soit pas refusé par le centre depaiement. L'opération dura un certain temps, ce qui me parut demauvais augure, mais, en fin de compte, j'appris que le système avaitaccepté que je m'appauvrisse un peu portefeuille ainsi allégé, un nouveau billet d'avion en poche, jeretournai à ma voiture. Le conducteur était fou de rage. Sa mainécrasait son klaxon en continu, et il ne la retira que pour me faireentendre un torrent d'insultes. Je lui adressai mon plus beau sourire,ce qui n'eut d'autre effet que de faire redoubler sa colère ; Jedémarrai, suivi de tellement près que j'avais l'impression qu'il allaitme pousser. C'était vraiment ridicule. Je compris alors pleinementcette notion de choix abordée par le guérisseur. Ce qui était frappant,chez ce conducteur, c'était l'absence de choix de comportements quelui dictait sa personnalité. Il ne pouvait ni reculer, ni négocier, nipatienter. Il ne pouvait que passer en force. Cet homme n'était paslibre. Il était, au contraire, en prise avec ses croyances. C'étaitflagrant. Quinze jours auparavant, je me serais simplement dit Quel con ! » Aujourd'hui, je percevais que l'intelligence n'avait sansdoute rien à voir avec son attitude aberrante. Je m'étonnais tout seul de ma compréhension de comportementsque j'avais jusqu'à présent l'habitude de rejeter avec, sans doute, unecertaine intolérance. Porté par cette compréhension et unecompassion nouvelles, cela me donnait l'envie d'observer etd'écouter plus les gens, et d'essayer de découvrir les croyancespouvant être à l'origine de leurs me rendis sur le bord de mer et m'attablai à la terrasse d'un beaucafé-glacier. J'ai toujours eu pour habitude de dépenser pour meconsoler de mes ennuis commandai un cocktail chocolat-avocat, mariage surprenant maisabsolument délicieux, et m'installai confortablement dans un fauteuilen teck, face à la mer. Le vent avait dû souffler fort car les vaguesétaient particulièrement hautes. Le soleil de fin de journée inondaitle rivage de sa chaude lumière orangée, si flatteuse pour les maisonscomme pour les visages. La plage jouait les vases communicants avecla terrasse de mon café, qui s'animait progressivement. C'était bond'être seul sans l'être vraiment, de profiter de l'ambiance naissantesans devoir contribuer à sa la table voisine, deux jeunes gens assez délicate et plutôt jolie, les cheveux châtains et les yeuxbleus, un air un peu boudeur; lui, sans doute pas très grand maisassez costaud, la nuque épaisse et les cheveux bruns coupés ras,qu'elle appelait Dick. Elle lui racontait le spectacle d'ombres chinoisesauquel elle avait assisté la veille au soir et qui l'avait visiblementfascinée. Il l'écoutait avec attention, même s'il me semblait clair quequelques ombres, si artistiques fussent-elles, n'auraient pas suffi à l'émouvoir. Peut-être était-il néanmoins touché par la sensibilitéqu'elle exprimait. Je sentais qu'ils n'étaient pas en couple, maisqu'elle éprouvait à son égard des sentiments qu'elle n'avait sans doute pas encore dévoilés. Il la prénommait Doris, et j'étais incapablede dire ce qu'iJ ressentait pour elle. Dick faisait partie de ces hommestellement virils que l'on ne sait pas si les émotions et les sentimentsfont partie de leur équipement d’origine. Je m'amusais à l'imagineren homme des cavernes traînant sa compagne par les cheveux pourl'emmener dans son une table jouxtant-la leur, un surfeur adolescent, mi-boutonneux,mi-frimeur, sirotait un whisky Coca. Il regardait Doris avec attention,mais j'avais le sentiment que n'importe quelle autre fille auraitsuscité chez lui le même intérêt. Lui et moi avions un point commun aucun mot de la conversation d'à côté ne nous bout d'un bon quart d'heure, Dick et Doris furent rejoints par unefille de leur âge; accompagnée par quelqu'un qu'ils ne connaissaientapparemment pas.– Salut Kate ! lança Dick.– Salut Dick, salut sentis immédiatement Doris se renfermer de façon semblait contrariée. Il était clair qu'elle ne l'aimait l'une pour l'autre ?Brune, à l'allure provocante, Kate était plus sexy que véritablementbelle. Des talons plutôt hauts pour un bord de plage, une minijupe etles seins au balcon. Elle n'avait pas beaucoup de poitrine, mais saintWonderbra était passé par là , et l'effet obtenu était à la table voisine, le surfeur adolescent ne quittait plus desyeux son décolleté. Elle parlait en souriant, travaillant l'attitude hypercool de la fille bien dans sa peau, bien dans son corps.
★★★★☆ étoiles sur 10 de 814 Commentaires clientL'homme qui voulait être heureux est un chef-d'œuvre de Laurent Gounelle, publié le 2010-04-01. Le livre 192 pages et disponible en format PDF et e-Pub. Vous pourriez obtenir le livre gratuitement. Découvrez plus d'informations ci-dessousCaractéristiques L'homme qui voulait être heureuxLes données ci-dessous contient les caractéristiques complémentaires sur L'homme qui voulait être heureuxLe Titre Du LivreL'homme qui voulait être heureuxPublié Le2010-04-01LangueFrançais & AnglaisISBN-102918630680-QQRDigital ISBN590-6863147170-TIUCréateurLaurent GounelleTraducteurKenzie LeighahNombre de Pages192 PagesÉditeurPocketFormat de E-BookAMZ PDF EPub DOCM PDAXTaille du MBNom de FichierL' L'homme qui voulait être heureux Livre En Anglais L'homme qui voulait être heureux ...Une lecture qui rend heureux! Voici un livre de développement personnel déguisé en roman Un homme se trouve en vacances à Bali quand il décide d’aller consulter un guérisseur de renommée internationale juste avant de rentrer chez qui voulait être heureux - Laurent Gounelle - BabelioCritiques 417, citations 400, extraits de L'homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle. En débarquant chez mon père au mois d'avril, que vois-je trônant dans ...L'Homme qui voulait vivre sa vie en streaming - DpStreamPaul Exben a tout pour être heureux une belle situation professionnelle, une femme et deux L'Homme qui voulait vivre sa vie - film 2010 - AlloCinéL'Homme qui voulait vivre sa vie est un film réalisé par Eric Lartigau avec Romain Duris, Marina Foïs. Synopsis Paul Exben a tout pour être heureux une belle situation professionnelle, une femme et deux enfants numérique — WikipédiaUn livre numérique terme officiellement recommandé en France dans le JORF du 4 avril 2012 [1], aussi appelé par métonymie livre électronique, est un livre édité et diffusé en version numérique, disponible sous forme de fichier, qui peut être téléchargé et stocké pour être lu soit sur un écran [1], [2] tel que celui d'un ... entier. telecharger. avis. iphone. belgique. english. anglais. tome 2. gratuit. french. free. ebook. pdf en ligne. tome 1. lire en ligne. livre. ipad. tome 4. mobile.. tome 3. pdf entier. electronique. book. resume. fichier. extrait. complet. download. pdf en anglais. epub. android. ekladata. francais. télécharger. français. internet. portugais. gratuitement. tome 5. numérique. audio
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L'homme qui voulait être heureux pan Laurent Gounelle Caractéristiques L'homme qui voulait être heureux Laurent Gounelle Nb. de pages 258 Format Pdf, ePub, MOBI, FB2 ISBN 9782738226204 Editeur Succès du livre Date de parution 2010 Télécharger eBook gratuit Ebooks et téléchargement gratuit L'homme qui voulait être heureux par Laurent Gounelle Overview Imaginez...Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, son diagnostic est formel vous êtes en bonne santé, mais vous n'êtes pas heureux. Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L'éclairage très particulier qu'il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l'aventure la plus captivante qui soit la découverte de soi. Pdf recommandé Online Read Ebook Trilogie des ombres Tome 2 here, DOWNLOAD [PDF] {EPUB} Anxiety The Missing Stage of Grief A Revolutionary Approach to Understanding and Healing the Impact of Loss link, Download Pdf Je suis enceinte et ça me plaît - Chroniques d'un authentique voyage au coeur de la grossesse et de l'accouchement here, Read online Lastman Tome 10 download pdf, {epub download} Healing Pluto Problems download pdf, {epub download} Small Spaces here, {epub download} A Curious History of Sex link, [PDF] Sleep No More Six Murderous Tales download here,
Résumé de L’Homme qui voulait être heureux » de Laurent Gounelle Ce livre est le récit d’un homme en vacances à Bali qui décide, quelques jours avant son retour, de rencontrer un guérisseur, les révélations du vieux sage vont alors bouleverser sa vie… Par Laurent Gounelle, 2009, 221 pages. Titre de l’édition anglaise The Man Who Wanted to Be Happy Chronique et résumé de L’Homme qui voulait être heureux » de Laurent Gounelle L’Homme qui voulait être heureux » est le premier livre de Laurent Gounelle. Il s’agit du récit d’un homme raconté à la première personne qui, à l’occasion de vacances à Bali, réalise qu’il ne vit pas la vie dont il rêve et qu’il n’est pas heureux. Grâce à ses discussions avec un vieux sage, il va prendre conscience que rien ne l’empêche de vivre cette vie dont il rêve, sinon lui et ses propres croyances… Note Laurent Gounelle n’a donné aucun titres aux chapitres de son roman. Aussi, les intitulés de chapitres de ce résumé ont été créés pour apporter un fil conducteur à la trame de l’histoire tout au long du récit. Chapitre 1 – Laurent Gounelle pose le décor Bali et un guérisseur loin des clichés Laurent Gounelle nous fait immédiatement entrer dans la tête de son personnage. On ne connaît pas encore son prénom mais on apprend qu’il se trouve à Bali et qu’il souhaite ardemment faire la connaissance de quelqu’un dont on ignore l’identité. Il peste car il a des difficultés à trouver la maison où il doit aller les cartes ne servent absolument à rien puisqu’il n’y a aucun panneau indicateur ; inutile également de demander son chemin aux gens du coin car ils indiqueront une direction à prendre même s’ils ne savent pas laquelle est la bonne. Enfin, l’homme finit par arriver à destination. C’est là qu’il rencontre maître Samtyang, qui ne ressemble pas du tout à ce que le narrateur imaginait un homme de près de 80 ans, marchant lentement, accoutré de vêtements d’une sobriété désarmante, minimalistes et sans âge ». La première chose qui me vint à l’esprit fut que je lui aurais sans doute donné cinquante roupies si je l’avais vu faire la manche dans la rue. […] J’ai honte d’avouer que mon premier réflexe fut de penser qu’il y avait erreur sur la personne. Il ne pouvait s’agir du guérisseur dont la réputation s’étendait outre-mer. » Chapitre 2 – L’horrible séance de massage Dans le deuxième chapitre de L’Homme qui voulait être heureux , Laurent Gounelle est extrêmement concis une seule page dans laquelle le narrateur décrit le massage proposé par son hôte comme une séance de torture, notamment lorsqu’il s’occupe de ses orteils. Chapitre 3 – Le diagnostic tombe ! Il suffit à maître Samtyang de tenir le petit orteil gauche du narrateur pour faire hurler de douleur ce dernier et établir son diagnostic Vous êtes quelqu’un de malheureux » lui dit-il. En effet, selon le vieil homme, sa douleur est le symptôme d’un mal-être plus général » Si j’exerce la même pression au même endroit chez quelqu’un d’autre, il ne devrait pas avoir mal » continue-t-il. La discussion s’engage Qu’est-ce qui ne va pas dans votre vie ? Vous avez une très bonne santé. Alors, qu’est-ce que c’est ? Le travail ? Les amours ? Votre famille ? » La narrateur est surpris par les questions du sage masseur mais répond tout de même Je ne sais pas, oui, je pourrais être plus heureux, c’est comme tout le monde, quoi. » Puis il poursuit Disons que je serais plus heureux si j’étais en couple. » Et lorsque le vieux sage lui demande pourquoi il ne l’est pas, la narrateur rétorque que c’est parce qu’il est trop maigre pour plaire à une femme. Chapitre 4 – Les croyances qui nous empêchent d’être heureux L’image que l’on se fait de soi-même devient réalité pour les autres La discussion s’engage alors sur le physique du narrateur. Le guérisseur essaie, en fait, de lui faire prendre conscience que ce qui est important ce n’est pas son apparence mais la manière dont il se comporte Votre problème n’est pas votre physique, mais ce que vous croyez de sa perception par les femmes. En vérité, le succès que l’on a ou pas auprès de l’autre sexe n’a que peu de rapports avec notre apparence physique. » Maître Samtyang continue son raisonnement Ce qui plaît aux femmes, c’est ce qui émane de votre personne, c’est tout. Et cela découle directement de l’image que vous vous faites de vous-même. Quand on croit quelque chose sur soi, que ce soit en positif ou en négatif, on se comporte d’une manière qui reflète cette chose. On la démontre aux autres en permanence, et même si c’était à l’origine une création de l’esprit, cela devient la réalité pour les autres, puis pour soi. » D’où proviennent nos croyances ? Le sage explique ensuite les raisons de nos croyances. Selon lui, plusieurs explications sont possibles. Cela peut venir De ce que les autres affirment à notre sujet s’il s’agit de personnes crédibles à nos yeux, alors, nous allons souvent croire ce qu’elles disent de nous. C’est le cas de ce que disent nos parents pendant notre enfance par exemple Un petit enfant apprend énormément de ses parents, et, au moins jusqu’à un certain âge, il a tendance à accepter tout ce que ses parents lui disent. Cela se grave en lui. Il l’intègre. » Des conclusions que nous tirons, sans nous rendre compte, de certaines de nos expériences vécues C’est surtout pendant l’enfance que se forgent la plupart des croyances que l’on a sur soi, mais on peut aussi en développer plus tard à l’âge adulte. Mais, dans ce cas, elles seront en général issues d’expériences très fortes sur le plan émotionnel. » Laurent Gounelle conclut ce chapitre sur un échange concernant le prochain entretien des deux protagonistes – Quand vous reviendrez demain, nous découvrirons ensemble d’autres croyances qui vous empêchent d’être heureux […]. – Je ne savais pas que je revenais demain. – Vous ne me ferez pas croire que vos problèmes se limitent à vos doutes concernant votre apparence physique. Vous en avez certainement de beaucoup plus sérieux, et nous les aborderons ensemble. » Et alors que le narrateur dit trouver les propos du sage durs, le maître poursuit en souriant Ce n’est pas en disant aux gens ce qu’ils ont envie d’entendre qu’on les aide à évoluer. […] En Occident, vous avez l’habitude de séparer le corps et l’esprit. Ici, nous pensons que les deux sont intimement liés et forment un tout cohérent. » Chapitre 5 – Réflexions suscitées par l’envoûtant maître Samtyang Le narrateur quitte la maison du sage et reprend sa voiture pour rentrer chez lui. Il prend le temps d’admirer la route, très jolie, tout en songeant au mode de vie des Balinais. Sa rencontre avec maître Samtyang l’a beaucoup marqué Je repensais à ma rencontre avec le guérisseur, je me sentais encore envoûté par notre échange. Cet homme avait une aura particulière, une énergie qui émanait naturellement de sa personne. J’étais assez excité par ce qu’il m’avait fait découvrir, même si ses propos m’avaient parfois décontenancé. » Enfin rentré dans son bungalow, à la tombée de la nuit, il décide de se promener au bord de l’eau. C’est alors l’occasion de réfléchir à nouveau à son échange avec le vieux sage s’il concevait que les humains aient développé des croyances sur eux-mêmes en raison de l’influence de personnes de leur entourage ou de conclusions inconsciemment tirées de leur vécu, il s’interrogeait, par ailleurs, sur l’étendue de ces croyances. Jusqu’où ces croyances avaient-elles pu avoir un effet sur le cours de son existence ? En quoi, selon le hasard des rencontres et de ses expériences, aurait-il pu croire d’autres choses qui auraient ensuite donné une direction différente à sa vie ? Chapitre 6 – Le couple de voisins hollandais Ce n’est que dans ce chapitre de L’Homme qui voulait être heureux » que Laurent Gounelle nous apprend le prénom du narrateur Julian. Après une bonne nuit de sommeil et une grasse matinée, Julian sort se balader autour de son bungalow et croise ses voisins, un couple de Hollandais Hans et Claudia. Cette dernière est en train de préparer le déjeuner des brochettes de poisson au barbecue pendant que son mari critique sa manière de procéder. On sent que Julian n’apprécie pas particulièrement Hans Il disait cela sans réaliser que c’était un reproche. Pour lui, c’était un fait, c’est tout. […] Hans était de ces gens qui écoutent les mots mais ne décodent ni le ton de la voix, ni les expressions du visage de celui qui les prononce. » Tous les trois discutent quelques minutes et décident de se retrouver le soir même pour un concert puis d’aller observer les tortues pondre sur une plage. Julian regagne son bungalow afin de se préparer rapidement pour partir retrouver maître Samtyang. Chapitre 7 – Une deuxième rencontre bouleversante pour Julian Laurent Gounelle nous relate, dans ce chapitre de L’Homme qui voulait être heureux , la deuxième rencontre de Julian avec le vieux sage. L’importance de l’engagement Maître Samtyang commence par insister sur l’importance de s’engager pour avancer. En effet, sans cela, leurs entretiens seraient inutiles Si vraiment vous souhaitez que je vous accompagne dans la voie qui vous fera avancer dans votre vie, il est nécessaire que vous fassiez ce que je vous demande, dans la mesure où vous ne l’avez pas refusé. Si vous vous contentez de vous en remettre à moi et de m’écouter, il ne se passera pas grand-chose. Êtes-vous prêt à vous engager en ce sens ? » Ce sont nos croyances qui créent notre réalité La conversation se poursuit sur les croyances Les êtres humains sont très attachés à ce qu’ils croient. Ils ne cherchent pas la vérité, ils veulent seulement une certaine forme d’équilibre, et ils arrivent à se bâtir un monde à peu près cohérent sur la base de leurs croyances. Cela les rassure, et ils s’y accrochent inconsciemment. » Le guérisseur explique qu’il n’y a pas qu’une réalité. En effet, les individus n’entrevoient qu’une partie des choses et chaque personne en perçoit une partie différente. Pourquoi? Parce que la réalité est beaucoup trop vaste pour parvenir à la saisir dans sa globalité. En fait, notre inconscient opère un tri dans les informations et ce tri, différent selon les personnes, va dépendre, entre autres, de nos croyances. Ainsi, nos croyances nous amènent à interpréter la réalité Les expressions de mon visage […] tout comme ma gestuelle d’ailleurs, peuvent être interprétées de différentes manières. Vos croyances vont vous aider à trouver une interprétation un sourire sera perçu comme un signe d’amitié, de gentillesse, de séduction, ou d’ironie, de moquerie, de condescendance. Un regard insistant, comme un signe marqué d’intérêt ou, à l’inverse, comme une menace, une volonté de déstabilisation. Et chacun sera convaincu de son interprétation. Ce que vous croyez sur le monde vous conduit à donner un sens à tout ce qui est ambigu ou incertain… Et cela renforce vos croyances. Une fois de plus. » Puis le sage continue Quand vous croyez une chose, elle vous amène à adopter certains comportements, lesquels vont avoir un effet sur le comportement des autres dans un sens qui va, là encore, renforcer ce que vous croyez. » Les effets de nos croyances inconscientes Julian est bouleversé par toutes ces révélations. Il commençait à comprendre la force et l’étendue de la théorie de maître Samtyang J’étais bluffé. J’avais le sentiment que les êtres humains étaient victimes de leurs propres idées, de leurs propres convictions, de leurs propres croyances », pour reprendre son terme. Le plus terrible, peut-être, était qu’ils ne s’en rendaient pas compte. Et pour cause ils ne se rendaient même pas compte qu’ils croyaient ce qu’ils croyaient. Leurs croyances n’étaient pas consciemment dans leur esprit. » Le guérisseur termine sur ce sujet en expliquant que les croyances concernent tous les domaines, depuis notre capacité à réussir nos études jusqu’à l’éducation de nos enfants, en passant par notre évolution professionnelle et nos relations conjugales. Chacun de nous porte en lui une constellation de croyances. Elles sont innombrables et dirigent notre vie. » Il alerte cependant sur le fait que nous ne pouvons pas juger nos croyances. Nous pouvons uniquement affirmer qu’elles ne sont pas la réalité et comprendre leurs effets positifs et limitants en même temps. Il est également intéressant de reconnaître que certaines croyances engendrent davantage d’effets positifs que d’autres. Mission ! Enfin, l’entretien touche à sa fin. Maître Samtyang confie deux missions à Julian Tout d’abord, il l’invite à rêver tout en restant éveillé. Il s’agit d’imaginer sa vie si tout lui était possible. Dans ce cadre sans limite, il doit rêver à ce qu’il ferait, son métier, ses loisirs, comment se déroulerait Vous rêverez que vous êtes dans un monde où tout est possible. Imaginez qu’il n’y a aucune limite à ce que vous êtes capable de réaliser. Faites comme si vous aviez tous les diplômes du monde, toutes les qualités qui existent, une intelligence parfaite, un sens relationnel développé, un physique de rêve… tout ce que vous voulez. Tout vous est possible. » Ensuite, sa deuxième mission consiste à étudier les recherches scientifiques réalisées aux États-Unis sur les effets des placebos. Chapitre 8 – Si tout était possible, je serais photographe ! Changer de métier ? Attablé dans un restaurant en attendant de rejoindre ses amis au concert, Julian repense à sa discussion avec le vieux sage et se met à rêver… La première chose qui lui vient à l’esprit, si tout était possible, serait de changer de profession. Il réalise que, bien que noble et valorisant, son métier de professeur ne le satisfait plus. Ses élèves ne se montrent pas intéressés et les motiver est, selon lui, cause perdue sa marge de manœuvre pour cela est complètement limitée par l’obligation d’appliquer à la lettre le programme officiel et des méthodes pédagogiques inadaptées et inactuelles. Dès lors, pris en étau entre une administration exigeante et les contraintes du terrain, Julian rêve d' »air frais » et d’un changement radical dans sa carrière J’avais envie […] de me réaliser dans un domaine artistique. Je rêvais de faire de ma passion mon métier, et ma passion, c’était la photographie. » Rêveries d’un homme qui voulait être heureux Car, en effet, ce qu’il aime, par-dessus tout, c’est saisir des expressions de visages, réaliser des portraits qui révèlent la personnalité des gens, leurs émotions, leurs états d’âmes. Julian se voit alors exercer dans son propre studio de photographie il aurait beaucoup de succès et accéderait à une certaine notoriété… Pas l’une de ces usines à débiter des photos posées, sans intérêt, non, un studio spécialisé dans les photos prises dans l’instant, sur le vif, pour capter des attitudes et des expressions qui montraient qui était la personne. Mes photos raconteraient des histoires. En les regardant, on comprendrait ce que pense et ressent chacun. Elles décoderaient les émotions […] Je voudrais aussi immortaliser le bonheur des gens, et que, toute leur vie, ils puissent d’un coup d’œil se replonger dans l’ambiance de ce grand jour et accéder aux émotions qui auront été les leurs. Une photo réussie est plus parlante qu’un long discours. » Julian imagine ses œuvres publiées dans les magazines et être enfin reconnu pour son talent. Il pourrait alors facilement doubler voire tripler son salaire d’enseignant, et s’offrir une belle maison dont il aurait lui-même conçu les plans. Il visualise son quotidien J’aurais un jardin et j’y bouquinerais le week-end, allongé dans un transat, à l’ombre d’un tilleul. Je me coucherais dans l’herbe et ferais la sieste, les narines taquinées par le parfum des pâquerettes. Et puis, bien sûr, je serais avec une femme que j’aimerais et qui m’aimerait. Cela va de soi. » Dur retour à la réalité Quand Julian revient à la réalité, la chute est un peu rude J’étais presque surpris de constater que mon rêve n’était pas démesuré. Je n’avais pas besoin de devenir milliardaire pour être heureux, ni d’être une rockstar ou un homme politique connu. Et pourtant, ce simple rêve et le bonheur qu’il contenait me semblait inaccessible. J’en voulais presque au guérisseur de m’avoir entrouvert une porte sur ce qu’aurait pu être ma vie. Une porte qui, une fois refermée, me laisserait un goût amer en faisant apparaître au grand jour de ma conscience le décalage immense entre rêve et réalité. » Laurent Gounelle clôt le chapitre sur le concert. Chapitre 9 – La vie loterie ou course perpétuelle ? Ce neuvième chapitre de L’Homme qui voulait être heureux » est nettement plus court que les précédents. Laurent Gounelle décrit la naissance des tortues sur la plage à laquelle assistent Julian, Hans et Claudia. C’est l’occasion d’une nouvelle révélation pour Julian. Lorsqu’ils apprennent que la plupart des bébés tortues qu’ils viennent de voir naître ne survivront pas et que selon les statistiques, un seul d’entre eux y parviendrait, les réactions de Hans et Claudia interpellent Julian – La vie est une loterie, dit Claudia, dépitée. – La vie est course perpétuelle, lui rétorqua son mari. Seuls les plus rapides s’en sortent. Ceux qui traînaillent, papillonnent ou s’accordent des plaisirs meurent. Il faut toujours aller de l’avant. […] C’était extraordinaire en quelques mots seulement, chacun avait résumé toute sa vision de la vie. » Pour Julian, la dernière pièce du puzzle hollandais » vient de se mettre en place, donnant du sens à l’ensemble des scènes dont il a été témoin. Il comprend soudainement pourquoi Claudia accepte le rôle de la ménagère imposé par son mari elle a, comme le dit-elle, juste tiré le mauvais numéro à la loterie, et il n’y a rien à faire Quand on a perdu, on a perdu. On n’argumente pas quand on perd au casino ou au loto. Les choses sont comme elles sont, il ne sert à rien de vouloir les changer. » Quant à Hans, il lui est aisé de comprendre désormais son obsession de l’action et son incapacité à s’accorder des instants de détente. Chapitre 10 – L’effet placebo Dans ce dixième chapitre de L’Homme qui voulait être heureux , Julian se consacre à la seconde mission confiée par le guérisseur faire des recherches et trouver des études scientifiques sur l’effet placebo. Les découvertes bouleversantes de Julian sur les placebos Pour cela, il se rend dans un palace, seul type d’endroit susceptible de disposer d’une connexion internet, en prétextant être logé dans un autre palace situé dans une autre zone géographique et avoir un besoin urgent de se connecter sur le web. Il accède ainsi à un ordinateur dans une pièce séparée et lance ses recherches. C’est ainsi que Julien découvre l’impact des placebos sur les maladies. Le pouvoir psychologique de ces substances totalement inactives s’avère, en réalité, incroyable parce qu’il croit prendre un médicament, les patients ont la conviction qu’ils seront guéris. Et dans de multiples cas, cela suffit effectivement à les guérir ! Ce qui me fit vraiment réagir, c’est le nombre de cas pour lesquels la croyance en la guérison suffisait à guérir le patient. Il était en moyenne de 30 % ! Même des douleurs pouvaient disparaître ! Un placebo était aussi efficace que la morphine dans 54 % des cas ! Des patients avaient mal, ils souffraient, et l’absorption d’un vulgaire comprimé de sucre ou de je ne sais quel ingrédient neutre supprimait leur douleur. Il suffisait qu’ils y croient… » Les croyances collectives ou l’ignorance limitent aussi nos sociétés Julian est d’abord déconcerté par ses découvertes J’étais pétrifié, confondu par ce pouvoir des croyances sur lequel avait tant insisté le guérisseur. C’était tout simplement incroyable. Et pourtant les chiffres étaient bien réels, publiés par un très sérieux laboratoire, réputé pour ses chimiothérapies. » Mais dans le même temps, ces révélations le révoltent Pourquoi, en effet, ne révélait-on pas ces chiffres au grand public ? Pourquoi ne pas les confier aux médias ? […] Si des phénomènes psychologiques permettaient d’avoir à ce point un impact sur le corps et les maladies, pourquoi concentrer la recherche sur la production de coûteux médicaments jamais exempts d’effets secondaires ? Pourquoi ne pas s’intéresser davantage au moyen de guérir les malades par la voie psychologique ? » Chapitre 11 – Le testament du bonheur » de l’homme qui voulait être heureux Lorsque Julian arrive chez maître Samtyang, comme convenu, le lendemain de leur rencontre précédente, celui-ci n’est pas là et lui a laissé un mot Avant notre prochaine rencontre – Écrivez tout ce qui vous empêche de réaliser votre rêve d’une vie heureuse. – Faites l’ascension du mont Skouwo. » L’ascension du mont Skouwo nécessite plusieurs heures de marche sous la chaleur, et cela ne tente pas trop Julian. Mais il se décide tout de même à prendre la direction de cette montagne, avant de renoncer Plus j’avançais vers le mont Skouwo, plus je me cherchais des raisons de ne pas le gravir. Il ne fallait pas que je me mente à moi-même, m’avait expliqué le guérisseur. Eh bien, la vérité était que je n’avais pas du tout envie d’en faire l’ascension. Je n’avais pas besoin de le justifier par des arguments pseudo-rationnels. Je dirais la vérité au guérisseur demain. Et si j’étais supposé découvrir quelque chose dans la montagne, il me dirait quoi et cela me suffirait. Je suis capable de comprendre ce que l’on m’explique. » De retour chez lui, il s’attelle à l’autre tâche, celle de noter tout ce qui lui était venu à l’esprit, la veille, au restaurant. Il a alors l’étrange impression d’écrire son testament de bonheur » s’il venait à mourir, ses héritiers pourraient lire la vie qu’il aurait aimé avoir. Tout en rédigeant, Julian s’interroge sur ce qui l’empêchait de vivre cette vie désirée. Il reprend les points un à un et, en se concentrant sur les détails, il finit par trouver assez facilement les raisons qui rendaient impossibles la réalisation de ses rêves, de ses projets, la mise en œuvre de ses idées et, finalement, son accès au bonheur. Chapitre 12 – Nouvelles leçons et cheminement personnel Dans ce chapitre de L’Homme qui voulait être heureux , Laurent Gounelle narre la troisième rencontre entre Julian et le guérisseur. Ce n’est pas le message qui blesse mais sa formulation Les deux hommes commencent par discuter de l’effet placebo puis en viennent à discuter du rêve de Julian et des raisons qui font que ce n’est pas sa vie actuelle. Au cours de la conversation, maître Samtyang explique à Julian que la vérité est préférable au mensonge et qu’il ne faut pas avoir peur de vexer les gens Ce n’est pas le message qui peut vexer, mais la façon de le transmettre, de le formuler. Si on y met la forme, par exemple en remerciant l’autre pour son intention positive, on ne le vexe pas. Ou sinon, c’est qu’il est particulièrement susceptible, et alors c’est, d’une certaine manière son problème, pas le vôtre. […] quand vous ne dites pas la vérité aux gens, vous leur fournissez la tentation de contourner vos arguments, ce qui vous amène à mentir de nouveau. » Puis, Julian et maître Samtyang en viennent au cœur du sujet pourquoi Julian n’ouvre-t-il pas son studio photo puisque c’est ce dont il rêve ? En réalité, Julian craint de ne pas en être capable car ce métier est très éloigné de ses compétences actuelles. Le guérisseur développe alors plusieurs idées. Différencier la réalité des croyances limitantes Pour cela, il faut d’abord quitter le ressenti et les émotions. Le sage donne à Julian les étapes à suivre Vous démystifierez ce projet en listant précisément tout ce que vous aurez à faire pour le réaliser, puis en notant pour chaque tâche ce que vous savez faire et ce que vous ne savez pas encore faire. Il suffit ensuite de trouver comment acquérir les compétences qui vous manquent. » Se montrer persévérant Ensuite, le vieil homme invite Julian à la persévérance. Il illustre son propos avec l’exemple des bébés Les bébés ont énormément de choses à nous apprendre. Regardez un enfant qui apprend à marcher vous croyez qu’il réussit du premier coup ? Il tente de se redresser et hop ! Il tombe. C’est un échec cuisant, et pourtant il recommence immédiatement. Il se redresse à nouveau et… il retombe ! Un bébé va tomber en moyenne deux mille fois avant de savoir marcher. » Renoncer pour mieux avancer Enfin, il est essentiel de faire des choix et de renoncer à certaines choses afin d’en obtenir d’autres. Julian ne veut pas renoncer à ses vacances et ses week-ends car ceux-ci sont sacrés » mais le guérisseur insiste Il y a des circonstances où l’on est amené à faire des choix, donc à renoncer à des choses auxquelles on tient, pour aller vers ce que l’on a le plus à cœur […] Si vous ne renoncez à rien, vous vous abstenez de choisir. Et quand on s’abstient de choisir, on s’abstient de vivre la vie que l’on voudrait. » Avant de se quitter, le sage confie une nouvelle mission à Julian celle de demander des choses à des personnes dans le but d’obtenir une réponse négative. Il doit obtenir au moins cinq non ». Chapitre 13 – La mission des cinq non » Laurent Gounelle consacre tout ce chapitre de L’Homme qui voulait être heureux » à la mission de Julian d’obtenir une réponse négative à ses demandes. Il pensait que cela serait facile mais se rend compte que cela ne l’est absolument pas. Un peu désespéré de la complexité de la tâche, il entre dans un café et va y rencontrer Hans, son voisin de bungalow… Chapitre 14 – Enfin, un refus ! Julian rentre chez lui en ayant réussi à collecter deux non ». Il se remémore sa soirée et à sa rencontre avec Hans qui lui a offert son premier non » après de nombreuses tentatives qui s’étaient soldées par des échecs. C’était la première fois de sa vie qu’il avait ressenti du plaisir en voyant un visage se fermer, un regard se glacer » et des sourcils se froncer ! Car Julian a ressenti ce non » comme une victoire J’avais failli tendre les bras en l’air et lever le regard au ciel en tombant à genoux, comme le font les champions de tennis qui viennent de remporter la balle de match de la finale d’un tournoi du grand chelem. J’aurais aussi pu me jeter à son cou et l’embrasser avec reconnaissance. Je m’étais contenté de sourire et de le regarder en silence, attendant le plaisir de le voir justifier sa position avec une excuse bidon ou une morale à deux balles. Quand je lui avais dit que c’était une plaisanterie, que je n’avais pas besoin d’argent, il avait ri, du rire forcé de lui qui est soulagé mais a conservé la crispation induite par la demande initiale. » Chapitre 15 – Les freins à la réalisation de soi Repenser sa peur du rejet Laurent Gounelle fait directement démarrer ce chapitre de L’Homme qui voulait être heureux » par un dialogue entre le guérisseur et Julian. Maître Samtyang n’est pas surpris que Julian se soit heurté à tant de difficultés pour recueillir des non ». Il explique cela simplement Les personnes qui ont peur du rejet, reprit-il, sont très loin de réaliser qu’il est rare d’être repoussé par les autres. C’est même presque difficile à obtenir. Les gens sont, dans l’ensemble, plutôt enclins à vous aider, à ne pas vous décevoir, à aller dans le sens de ce que vous attendez d’eux. C’est précisément lorsque l’on craint d’être rejeté que l’on finit par l’être, suivant le mécanisme des croyances que vous avez maintenant appris à connaître. […] Quand on apprend à aller vers les autres pour leur demander ce dont on a besoin, c’est tout un univers qui s’offre à nous. La vie, c’est s’ouvrir aux autres, pas se refermer sur soi. Tout ce qui permet de se connecter aux autres est positif. » Dépasser la peur de décevoir ceux qui nous aiment Le sage et Julien examinent ensuite ce qui retient Julian pour changer de métier et ainsi vivre une existence plus heureuse. Julian exprime alors sa peur de décevoir ses parents qui ont peu de considération pour les professions non intellectuelles. Maître Samtyang le rassure Si on aime les gens seulement quand ils se comportent conformément à nos idéaux, ce n’est pas de l’amour… C’est pour cela que je crois que vous n’avez rien à craindre de la part de ceux qui vous aiment. Même au sein d’une famille aimante, chacun doit vivre sa vie. C’est bien de prendre en considération les effets de ce que l’on fait sur les autres afin de ne pas leur nuire, en revanche, on ne peut pas toujours tenir compte de leurs souhaits, et encore moins de la façon dont ils vont apprécier vos actions. Chacun est responsable de sa propre appréciation. Vous n’êtes pas responsable des opinions d’autrui. » Choisir de se confier à des personnes positives uniquement Le guérisseur explique ensuite l’importance de s’éloigner des personnes négatives ou tout au moins d’éviter de leurs confier ses projets Il ne faut pas vous confier aux personnes qui chercheraient à vous décourager juste pour répondre à leurs propres besoins psychologiques. Par exemple, il y a des gens qui se sentent mieux quand vous allez mal, et qui font tout pour que vous n’alliez pas mieux ! Ou d’autres qui détesteraient vous voir réaliser vos rêves car cela leur rappellerait leur absence de courage pour réaliser les leurs. Il existe aussi des gens qui se sentent valorisés par vos difficultés parce que cela leur donne l’occasion de vous aider. Dans ce cas, les projets qui viennent de vous leur coupent l’herbe sous le pied, et ils feront ce qu’ils peuvent pour vous en dissuader. Cela ne sert à rien de leur en vouloir car ils font cela inconsciemment. Mais il est préférable de ne pas leur confier vos plans. Ils vous feraient perdre votre confiance en vous. » Chapitre 16 – Au-delà des idées reçues argent, réussite et choix Gagner de l’argent La discussion entre les deux hommes se poursuit sur le thème de l’argent. Cela ne surprend absolument pas maître Samtyang L’argent cristallise tous les fantasmes, toutes les projections, les peurs, les haines, l’envie, la jalousie, les complexes d’infériorité, de supériorité, et bien d’autres choses encore. Cela aurait été très étonnant que l’on n’ait pas à l’aborder ensemble. » Le sage rappelle alors qu’à l’origine, l’argent n’est rien d’autre qu’un moyen pour faciliter les échanges entre les êtres humains ». Ces échanges consistent en des échanges de biens mais aussi échanges de compétences, de services, de conseils. Il précise également qu’avant l’argent, il y avait le troc. C’est pourquoi celui qui avait besoin de quelque chose était dans l’obligation de trouver quelqu’un qui soit intéressé par ce qu’il avait à offrir en échange. Ce n’était pas toujours facile. La création de l’argent a facilité les choses puisqu’il a permis d’évaluer chaque bien ou service, en nous laissant ainsi la possibilité d’acquérir librement d’autres choses avec l’argent collecté de ce que nous avons précédemment cédé. Pour le sage, Il n’y a aucun mal à cela. Au contraire D’une certaine manière, on pourrait même dire que plus l’argent circule, plus il y a d’échanges entre les êtres humains, et mieux c’est… » Et pour maître Samtyang l’argent n’est pas une fin en soi Gagner de l’argent est un objectif valable, et cela correspond à l’une des phases de l’existence. Il faut juste éviter de s’y enliser, et savoir ensuite évoluer vers autre chose pour réussir sa vie. » Réussir sa vie Le guérisseur donne ensuite son point de vue sur le sens donné à l’expression réussir sa vie » Une vie réussie est une vie que l’on a menée conformément à ses souhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi-même dans ce que l’on fait, en restant en harmonie avec qui l’on est, et, si possible, une vie qui nous a donné l’occasion de nous dépasser, de nous consacrer à autre chose qu’à nous-mêmes et d’apporter quelque chose à l’humanité, même très humblement, même si c’est infime. Une petite plume d’oiseau confiée au vent. Un sourire pour les autres. » Savoir faire des choix et prendre en main son destin Pour finir, le vieux sage évoque l’importance de rester maître de nos choix et de notre destinée Plus on évolue dans sa vie, plus on se débarrasse des croyances qui nous limitent, et plus on a de choix. Et le choix, c’est la liberté. […] Vous savez, reprit-il, on ne peut pas être heureux si l’on se voit victime des événements ou des autres. Il est important de réaliser que c’est toujours vous qui décidez de votre vie, quelle qu’elle soit. Même si vous êtes le dernier des subalternes sur votre lieu de travail, c’est vous qui êtes le directeur de votre vie. C’est vous qui êtes aux commandes. Vous êtes le maître de votre destin. » L’entretien se termine. Julian informe maître Samtyang qu’il doit repartir le lendemain après-midi mais le sage n’est pas disponible le matin. Or, maître Samtyang insiste sur le fait qu’il reste encore un enseignement majeur à apprendre pour Julian. C’est très embêtant pour Julian car changer son billet d’avion engage un surcoût très élevé. Le sage refuse de le conseiller c’est à lui de choisir entre un dernier entretien ou son avion. Chapitre 17 – Un choix cornélien rester ou partir ? Dans ce chapitre de l’Homme qui voulait être heureux , Julian hésite sur le choix à faire. Changer son vol lui coûterait six cent dollars. Mais d’un autre côté, un dernier entretien avec le guérisseur le tente beaucoup. Le choix est cornélien. Finalement, il décide de se rendre à l’agence de voyage pour changer son billet d’avion. Soulagé, il va ensuite s’asseoir dans un café et se met à observer les gens en se replongeant dans tout ce qu’il a appris les jours précédents. Chapitre 18 – L’inattendue et dernière leçon de vie » de maître Samtyang à l’homme qui voulait être heureux Julian est impatient de rencontrer à nouveau et pour la dernière fois le guérisseur. Il s’interroge sur cet apprentissage majeur » dont il lui avait parlé. Il se demande comment il en est venu à le consulter Pourquoi avais-je décidé, la première fois, de rencontrer ce guérisseur ? Quel hasard fou m’avait amené à entendre parler de lui et à venir le voir alors que je n’avais a priori pas besoin de lui ? C’est drôle, la vie, il y a parfois de toutes petites décisions qui ont des conséquences incroyables sur le cours de votre existence. Et, des années plus tard, on se demande comment elle se serait déroulée si l’on n’avait pas pris, à l’époque, cette toute petite décision mais une autre… » Lorsque Julian arrive chez le vieux sage, celui-ci n’est pas là ! Maître Samtyang lui a laissé un mot La déception, le désarroi ou peut-être même la colère que vous devez ressentir en entamant la lecture de ce message accompagnent votre transition vers une nouvelle dimension de votre être, un être qui n’a plus besoin de moi pour continuer son évolution. En prenant la décision de venir aujourd’hui, vous avez accompli un apprentissage majeur pour vous, en développant une capacité qui vous faisait cruellement défaut à ce jour la capacité de faire un choix qui vous coûte, et donc de renoncer à quelque chose, autrement dit de faire des sacrifices pour avancer sur votre voie. C’est désormais acquis, le dernier obstacle à votre épanouissement ayant ainsi volé en éclats. Vous disposez maintenant d’une force qui vous accompagnera toute votre vie. Le chemin qui mène au bonheur demande parfois de renoncer à la facilité, pour suivre les exigences de sa volonté au plus profond de soi. » Chapitre 19 – L’ascension du mont Skouwo Après sa dernière rencontre avec le sage, qui n’a finalement pas eu vraiment lieu puisque ce dernier a juste laissé un mot, Julian a encore compris beaucoup de choses et se sent beaucoup plus libre. Il décide de faire l’ascension du mont Skouwo. Chapitre 20 – C’est à toi de choisir et de vivre ta vie » Dans ce dernier chapitre de L’Homme qui voulait être heureux , Julian se réveille sur la plage alors que le soleil est déjà levé. Le rivage est quasi désert à l’exception d’une fillette de cinq ou six ans qui dessine un paquebot sur le sable. Elle explique à Julian qu’elle aurait aimé devenir capitaine de bateau mais que son grand-père l’en a dissuadé car c’est un métier pour les garçons pas pour les filles. Julian s’adresse alors à elle Ne laisse jamais personne te dire ce dont tu n’es pas capable. C’est à toi de choisir et de vivre ta vie. » L’Homme qui voulait être heureux » se termine ainsi sur la description de cette petite fille qui s’en va confiante, le regard tourné vers le large. » Conclusion de L’Homme qui voulait être heureux » de Laurent Gounelle Des avis contrastés L’Homme qui voulait être heureux » est un best-seller traduit dans le monde entier. Son auteur, Laurent Gounelle, est reconnu comme une référence en matière de roman de développement personnel. Pourtant, malgré son succès commercial, L’Homme qui voulait être heureux » est un livre aux avis contrastés… En effet, il semblerait que le niveau d’appréciation du livre varie selon ce qu’on attend du contenu. En effet, selon que l’on soit avancé ou pas dans une démarche de développement personnel, les expectatives du lecteur seront différentes. Ceux qui réfléchissent au sens de leur existence et au bonheur depuis un certain temps et qui ont déjà emmagasiné des lectures ou connaissances auront sans doute déjà dépassé le stade de travail sur soi que nous propose l’auteur au travers de son histoire. D’autres, cependant, qui se questionnent depuis peu, se découvrent » et commencent à prendre conscience de leurs possibilités, de la même manière que Julian dans le récit, y trouveront, quant à eux, de nombreuses pistes pour envisager un changement dans leur vie. Une histoire simple mais une vraie aventure intérieure Dans son ouvrage, Laurent Gounelle nous raconte une histoire simple, essentiellement construite autour des nombreux échanges entre un vieux sage asiatique et un touriste occidental en quête de sens. Ainsi, même si l’histoire se déroule sur l’île lointaine de Bali, on n’est pas transporté par l’action. Pas de revirement de situation non plus, ni même de fin inattendue. Pourtant, à défaut d’aventures à proprement parlé, L’Homme qui voulait être heureux » nous entraîne dans une aventure d’un tout autre ordre l’aventure de la découverte de soi. Plus qu’un voyage au bout du monde un voyage à l’intérieur de soi et de ses aspirations. Le lecteur peut alors visualiser le cheminement du héros mis en scène par Laurent Gounelle, pour cheminer lui-même. La simplicité du ton utilisé par Laurent Gounelle rend le livre accessible à tout le monde. Il se lit très rapidement, et même pour ceux qui passeraient à côté d’un coup de cœur, il restera une lecture agréable. De la sagesse pour cheminer vers le bonheur Laurent Gounelle nous enseigne, tout au long de son roman, de nombreuses leçons de sagesse. L’Homme qui voulait être heureux » nous aide à prendre conscience des possibilités que nous avons tous en nous et il ne tient ensuite qu’à nous d’aller au-delà du roman pour les appliquer. Il apporte des pistes de réflexions pour se libérer des chaînes que l’on se construit soi-même, souvent inconsciemment, et qui nous empêche d’accéder à une vie qui nous ressemble vraiment. Attention tout de même à ceux qui attendraient beaucoup de la dimension développement personnel » bien que pertinents, les conseils énoncés dans le récit de Laurent Gounelle sont relativement basiques et déjà entendus. Des pistes de réflexions intéressantes En fait, les principaux sujets de réflexion que l’on retrouve dans ce livre pourraient se résumer aux suivants Le pouvoir de l’esprit sur le corps, et vice-versa ; La freins que constituent nos croyances personnelles comme l’image que l’on a de soi et sociétales comme l’effet placebo. Les peurs à dépasser celles de décevoir, d’être rejeter par exemple. Les choix que nous ne prenons pas ou mal tant qu’on ne s’est pas affranchie de nos croyances ex. renoncer à certaines choses. En conclusion, L’Homme qui voulait être heureux » sera sans doute très apprécié des lecteurs qui commencent à se questionner sur leur vie le concept roman/réflexions théoriques peut se révéler un excellent moyen d’apprentissage pour amorcer un premier grand virage vers une nouvelle vie ! Points forts du livre L’Homme qui voulait être heureux Un livre qui fait forcément écho avec nos propres questionnements et y apporte des pistes de réflexion. Le savant dosage fiction/théorie les concepts sont expliqués simplement, à travers des discussions entre le vieux sage et le narrateur, et évite ainsi des monologues ennuyeux. Un roman facile à lire, accessible à tous, agréable, imagé. La sagesse qui ressort du message global de ce récit. Points faibles du livre L’Homme qui voulait être heureux Certains chapitres sont vraiment très courts et n’apportent pas grand-chose à l’intrigue. Peu d’action et un rythme parfois lent. Les idées sont intéressantes mais beaucoup entendues ; il faudra aller vers d’autres lectures pour approfondir. Ma note Avez-vous lu “L’Homme qui voulait être heureux » Combien le notez-vous ? 15 votes, moyenne 4,00 out of 5Loading...Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Laurent Gounelle L’Homme qui voulait être heureux » Visitez Amazon et achetez le livre de Laurent Gounelle “L’Homme qui voulait être heureux » Recherches utilisées pour trouver cet article l homme qui voulait etre hereux lecture, Le resumé du roman l\homme qui voulait être hereux, Lhomme qui voulait être heureux
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